Petit précis de mauvaise foi

Dans la vie, on fait des erreurs, on apprend, on observe, on apprend, on découvre, on apprend. Inutile d’aller plus loin, tout est prétexte à apprendre, et à s’améliorer.

Il y a deux mois, j’ai réalisé l’un de mes rêves : devenir chef d’entreprise. Inutile de vous assommer avec Oh my Blog! vous savez déjà tout. Ce que j’ai envie de partager avec vous au cours de ce voyage, ce sont toutes ces petites choses que j’apprends, de mon œil d’entrepreneure. Avant, j’avais un point de vue de simple cliente. Maintenant, j’ai un point de vue de fournisseur, d’entreprise, de gérante de boutique, de prestataire de service. Et chaque jour, en voyant comment les autres fonctionnent, en prenant du recul sur mes erreurs, j’apprends comment être une meilleure chef d’entreprise.

Les leçons que je tire de mes expériences sortent certes du monde de l’entreprise, mais elles s’appliquent tout aussi bien au monde de tous les jours (n’est-ce pas merveilleux ?). J’avais donc envie de vous en faire part car elles pourront toutes nous aider, aussi bien dans nos vies personnelles que professionnelles.

S’il y a bien une leçon que j’ai apprise de la semaine qui vient de s’écouler, c’est d’apprendre à maîtriser sa mauvaise foi. Au cours d’une seule et unique semaine, j’ai eu affaire à 3 situations de mauvaise foi. Mes interlocuteurs m’ont fait des promesses qu’ils n’ont pas tenues. Au lieu de présenter leurs excuses pour leur manque de sérieux, ils ont chacun, à leur manière, usé de stratagèmes pour rejeter la faute sur autre chose qu’eux-mêmes. Allant d’ailleurs jusqu’à faire retomber la faute sur moi.

Malheureusement, aucune de leurs excuses ne tenait la route puisque j’avais en ma possession des preuves tangibles de leurs erreurs (pour une fois que ce n’était vraiment pas de ma faute !).

Ma leçon de la semaine, la voici donc : quand on commet une erreur, il vaut mieux faire son mea culpa et présenter ses excuses. Non seulement, cela sera très bien accueilli comme un acte d’honnêteté et d’humilité (on pourra même essayer de vous réconforter de vous voir si coupable, c’est pour dire !). Mais en plus, cela mettra en avant votre marge d’amélioration, on saura que vous pourrez faire mieux la prochaine fois. Et c’est ce que vous ferez.

Si vous vous feignez en excuses et reportez la faute sur un élément extérieur à vous, nous seulement cela ne fera pas plaisir à votre interlocuteur (il y a peu de chances qu’il vous excuse vraiment), mais cela laissera entendre qu’en plus de ne jamais vous remettre en question, vous n’avez aucune marge de progression. En d’autres termes, vous renverrez une image de cas désespéré. Résultat, on se méfiera de vous car vous saurez toujours avoir une bonne excuse, et donc être de mauvaise foi.

Voilà donc une bonne leçon que je vais essayer de mettre en pratique dans ma vie personnelle et professionnelle. Au lieu de dire que c’est la faute du RER si j’arrive en retard, il faudra donc avouer que j’aurais dû prévoir car, le RER étant connu pour avoir des problèmes, je suis censée anticiper et partir plus tôt. Car oui, il m’arrive aussi d’être championne de la mauvaise foi !

Dur, dur hein ? Mais les efforts, ça paie !

Avez-vous, vous aussi, des idées pour éliminer ce mauvais réflexe que nous avons toutes?

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credit photo : Sunshine of Mine